Mardi 13 septembre 2011 à 13:26

 Quatrième de couverture : Robert Langdon, le célèbre professeur d'histoire de l'art, spécialiste de symbologie religieuse, à Harvard, est convoqué au CERN, en Suisse, pour déchiffrer un symbole gravé au fer rouge sur la poitrine d'un éminent homme de science qui a été assassiné. Il fait alors une découverte incroyable : il s'agirait d'un crime commis par une très ancienne société secrète, les Illuminati, laquelle s'est également emparée d'un conteneur renfermant une substance très dangereuse. La secte, qui vient de resurgir après une éclipse de quatre siècles, a juré d'anéantir l'Eglise catholique.

Langdon ne dispose que de quelques heures pour sauver le Vatican qu'une terrifiante bombe à retardement menace !

Dans cette folle course contre la montre, Langdon aura comme alliée, Vittoria, une ravissante jeune scientifique qui l'aidera à décrypter d'archaïques symboles qui d'églises en places romaines le mèneront jusqu'à l'antre des Illuminati…

MON AVIS : Je n'avais jamais pensé finir un livre de cette taille en si peu de temps. Mais je dois avouer que j'ai été séduite par l'histoire. On pourrait être géné par les détails techniques sur l'antimatière mais ils ont réussi à rendre ces détails intéressants. Moi j'ai surtout été attirée par l'énorme chasse au trésor dans Rome. La voie de l'Illumination, les énigmes, le compte à rebours... Le rapprochement entre Robert et Vittoria rend aussi la recherche plus magique. Ce livre se dévore assez rapidement... Je regrette juste la présence de la fin, la toute fin. Un retournement de situation dont on se serait bien passé. Là ça devient vraiment trop fou, mais l'histoire n'en est pas moins bien pour autant. Tout ça pour dire que je me suis même réveillée en pleine nuit pour suivre la Voie que les Anges avaient tracé ! 

ANGES ET DEMONS : ♥♥♥♥

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/AngesetdemonsDanBrown.jpg

Mardi 13 septembre 2011 à 13:35

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/blackwhite.jpg
 Date de sortie cinéma : 3 août 2005 
Film déjà disponible en DVD depuis le : 8 février 2006 
 
Réalisé par Kevin Rodney Sullivan 
Avec Bernie Mac, Ashton Kutcher, Zoe Saldana
 
Titre original : Guess Who 
Long-métrage américain . Genre : Romance , Comédie 
Durée : 01h45min Année de production : 2004 
Distributeur : Twentieth Century Fox France 

 
Synopsis : Percy Jones est un chef de famille à l'ancienne, pétri de mâles certitudes, qui se targue d'avoir toujours raison. Lorsque sa fille, Theresa lui annonce la visite de son nouveau petit ami, Simon, Percy ne soupçonne guère que celui-ci s'apprête à annoncer leurs fiançailles : aux yeux du redoutable pater familias, aucun homme ne sera jamais digne de son "bébé"...
 
MON AVIS : Après quelques petites déceptions de la part d'Ashton Kutcher (Mon boss, sa fille et moi), j'étais très réservée quant à ce film. Et je retardais l'échéance. Mais cela fait plusieurs jours que je le tire au sort et j'avais besoin de regarder un truc drôle pour me changer les idées. Et j'ai été agréablement surprise. Pour une fois on tourne le problème dans l'autre sens et c'est frais. J'aime le côté protecteur du père qui donne lieu à des situations cocasses. Et puis voilà, j'ai aimé la complicité qui s'installent entre les deux hommes. En tout cas, il y avait une belle histoire d'amour, des trucs trop drôles et bref c'était une comédie romantique sympa.
 
BLACK WHITE : ♥♥

Mardi 13 septembre 2011 à 15:18

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/3459379405003.jpg
 Date de sortie cinéma : 18 juin 1997 
 
Réalisé par Henry Selick 
Avec Pete Postlethwaite, Richard Dreyfuss, David Thewlis
 
Titre original : James and the Giant Peach 
Film pour enfants à partir de 3 ans 
Long-métrage américain . Genre : Animation 
Durée : 01h20min Année de production : 1996 

 
Synopsis : A la mort de ses parents James tombe sous la coupe de ses tantes, Eponge et Piquette, deux abominables megeres qui le reduisent en esclavage. Un soir, un mysterieux personnage lui offre un sac rempli de langues de crocodile phosphorescentes aux vertus magiques.
 
MON AVIS : J'avais été voir ce film avec l'école quand j'étais petite, et je me rappelle avoir bien aimé... Mais c'est tout ! Donc là, clairement, je l'ai revu et j'ai un avis mitigé. Bon, on est d'accord ce film est vieux, plus vieux que tous les films dont je vais parler... Mais voilà, j'avais l'impression que c'était un gros mélange entre Harry Potter, L'étrange Noël de Monsieur Jack, et les Noces Funèbres. D'ailleurs au début du film j'avais compris qu'il s'appelait James Henry Potter... Puis il y a eu la voiture des tantes qui m'a clairement fait penser à la voiture des Weasley, je m'attendais d'ailleurs à ce qu'elle vole, mais pas du tout ! Autre ressemblance avec Harry Potter... Les deux parents meurrent très rapidement (à cause d'un rhinocéros fictif cette fois ^^') et il est confié à ses deux tantes qui le traitent comme un esclave... Bon, ensuite, il y a toute l'histoire avec la pêche, et les insectes... Et puis, il y a plein de chansons (ça, ça ravira vos bambins), un peu comme dans Les noces funèbres quoi ! Et après, quand ils sont sous l'eau, et qu'il y a le capitaine, il a clairement la tête de Jack non ? En même temps, c'est du Tim Burton aussi, donc... Normal qu'il ait un peu le même univers. C'était sympa de voir leur voyage, mais c'était un peu trop sombre pour moi. J'ai pas beaucoup rigolé, j'ai pas vraiment rêvé, j'étais seulement spectatrice quoi... 
 
JAMES ET LA PECHE GEANTE : ♥♥

Mardi 13 septembre 2011 à 15:28

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/laraflem.jpg 

Date de sortie cinéma : 10 mars 2010 
Film déjà disponible en DVD depuis le : 7 septembre 2010 
 
Réalisé par Rose Bosch 
Avec Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh
 
Long-métrage français . Genre : Historique , Drame 
Durée : 01h55min Année de production : 2009 
Distributeur : Gaumont Distribution 


Synopsis : 1942.
Joseph a onze ans.
Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine...
Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.
Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...
Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé.
Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
 
MON AVIS : Il faut savoir que ce n'est pas vraiment mon genre de film. Mais voilà ... je voulais déjà savoir ce que Gad donnait dans un autre registre que le sien. Et je dois dire qu'ils en avaient fait tout un pataquès mais au final on le voit 3 secondes et je trouve qu'il sert à rien. Ma vision du film repose plus sur Mélanie Laurent qui incarne avec brio une infirmière. Et je pense que c'est vraiment sa prise de conscience (ainsi que les cris des juifs) qui m'a touchée plutôt que les répliques à deux balles du Gad. Malgré l'intrigue complétement décousue, avec des moments pourris avec Hitler qui fait la fête (pas encore compris l'intérêt), j'étais à moitié en larmes parce que je ne comprends toujours pas comment ils ont pu laisser faire de telles horreurs.
 
LA RAFLE : ♥♥

Mardi 13 septembre 2011 à 15:34

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/affichelagence.jpg
 Date de sortie cinéma : 23 mars 2011 
Film déjà disponible en DVD depuis le : 26 juillet 2011 
Film déjà disponible en Blu-ray depuis le : 26 juillet 2011 
 
Réalisé par George Nolfi 
Avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly
 
Titre original : The Adjustment Bureau 
Long-métrage américain . Genre : Science fiction , Romance 
Durée : 01h47min Année de production : 2011 
Distributeur : Universal Pictures International France 

 
Synopsis : Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l'avenir que le Sort lui réserve et se rend compte qu'il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée. Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme, dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains...
 
MON AVIS : Je voulais trop voir ce film, mais je m'étais mise dans la tête qu'il y avait Liam Neeson alors que pas du tout. Bon, moi ça m'a plutôt plu parce que je crois beaucoup au destin et les hommes aux chapeaux m'ont fait rire avec leur livre qui montre "Le plan". Et voilà, il y a le fait que l'amour entre Matt Damon et Emily Blunt n'était pas prévu et que tous s'acharnent à les séparer mais qu'ils se battent et j'ai trouvé ça trop beau ! Il n'en fallait pas plus à mon coeur de romantique pour aimer !
 
L'AGENCE : ♥♥♥

Mardi 13 septembre 2011 à 15:40

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/Gaff1975576862.jpg
 Date de sortie cinéma : 17 janvier 1990 
 
Réalisé par Peter Weir 
Avec Robin Williams, Ethan Hawke, Robert Sean Leonard 
 
Titre original : Dead Poets Society 
Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique 
Durée : 02h08min Année de production : 1989 
Distributeur : Warner Bros. France 

 
Synopsis : Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.
 
C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant réservé et de ses amis...
 
MON AVIS : C'est en anglais que j'avais étudié des passages de ce film, et un épisode de How I met your mother y faisait référence... La tentation était trop forte, il fallait que je le vois ! Mais voilà le truc, je n'ai jamais été attirée par la poésie, et entendre des vers ne me donne aucune émotion. Donc, je perd un peu de l'intérêt du film... mais voilà, c'est un beau film, un peu trop long, mais beau quand même. On y voit l'importance de penser par soi-même et de vivre sa vie comme nous l'entendons, pour éviter les regrets. Et nous voyons vraiment une bande de jeunes dans un environnement aseptisé, controlés par leurs parents et la direction de l'établissement, tous leur dicte leur conduite, tous sauf un homme. Un homme qui va les inspirer. Et voilà, une belle image. Mais voilà, moi je vois seulement des pauvres gars dans une grotte qui raconte n'importe quoi. Enfin, pendant une partie du film, je vois ça. Désolée, je ne me suis pas laissée emporter aussi facilement, il y a sûrement des éléments manquants pour ma compréhension du film. 
 
LE CERCLE DES POETES DISPARUS : ♥

Mardi 13 septembre 2011 à 15:44

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/lepetitnicolasaffiche22692424082.jpg
 Date de sortie cinéma : 30 septembre 2009 
Film déjà disponible en DVD depuis le : 1 décembre 2010 
Film déjà disponible en Blu-ray depuis le : 2 février 2010 
 
Réalisé par Laurent Tirard 
Avec Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad
 
Long-métrage belge , français . Genre : Comédie , Famille 
Durée : 01h30min Année de production : 2010 

 
Synopsis : Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que cela change...
Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui, et qu'ils finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...
 
MON AVIS : J'étais un peu dans le cliché du film bien français, suite de déception de Neuilly sa mère... En plus on retrouvait Valérie Lemercier et Michel Galabru... Et au final, j'ai assez apprécié. C'était une histoire sympathique, ça m'a vraiment replongé dans mon enfance quand je lisais les livres du Petit Nicolas quoi ! Et en plus, j'avais déjà vu cette histoire, peut-être dans le dessin animé, ça se déroulait un peu différemment, mais voilà, c'était la scène du dîner avec les patrons quoi ! Enfin, c'est un bon divertissement.
 
LE PETIT NICOLAS : ♥♥

Mardi 13 septembre 2011 à 15:47

 Quatrième de couverture : Après avoir conquis le monde avec les aventures déjantées de Becky, l'accro du shopping, Sophie Kinsella nous revient avec une nouvelle héroïne, tout aussi inoubliable. Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos en trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d'hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime... et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s'effacer, Lexi ne se souvient de rien. Qui est cette snobinarde qui prétend être sa meilleure amie ? Depuis quand Lexi vit-elle dans un loft luxueux ? Qu'a-t-elle fait à ses collègues pour qu'ils la surnomment le Cobra ? Et qui est ce mystérieux architecte qui la harcèle de messages ? Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu'elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l'avenir...

MON AVIS : Je reviens à la charge avec un Sophie Kinsella... alors que d'habitude je n'arrive pas à finir un livre, là j'ai envie, que dis-je, besoin de prendre ce livre et le continuer.. Et c'est passé comme une lettre à la poste ! Trop facile à lire, j'adore les univers que crée Sophie. J'aime énormement ce livre qui fait réfléchir sur la valeur des choses. C'est vraiment une lecture fraîche malgré tout. Je me suis attachée aux personnages, surtout Jon. Et c'était sympa de voir les pensée de Lexi sur son nouvel environnement. Et toute la mise en scène à la fin est de toute beauté, et j'étais vraiment heureuse que ça se finisse comme ça.
 
LEXI SMART A LA MEMOIRE QUI FLANCHE : ♥♥♥♥


http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/9782714443779.jpg

Mardi 13 septembre 2011 à 15:53

 Quatrième de couverture  : Le Tiers Age touche à sa fin, et la Terre du Milieu à son crépuscule. La Compagnie de l'Anneau va donc tâcher de déjouer les projets infernaux de Sauron, force du mal d'autant plus difficile à combattre qu'elle est désincarnée. Qui, des cinq héros, mènera à bien la mission ? Gandalf, grand sage qui seul mesure la portée de la quête ? Aragorn, qui dissimule ses origines princières sous les traits d'un rôdeur taciturne ? Frodon et Sam, qui sont chargés de la phase finale de la mission ou Gollum, créature abjecte qui fut un temps dépositaire de l'anneau ? Mais quel est donc le pouvoir de cet anneau tant convoité ? Quelle est donc la signification de l'énigme qui figure en première page, en manière d'épigraphe ?

Tant de questions qui ne sont qu'une infime partie du mystère féerique qui, depuis 1954, ravit l'imagination, autorisée pour un temps à s'attarder dans un séjour magique aux forêts profondes et ancestrales, aux paysages argentés peuplés d'êtres aériens, de jeunes guerrières intrépides, de destriers sauvages ayant la fierté de leurs maîtres, de viles créatures dont la laideur physique reflète la méchanceté... Tous, nous avons rêvé de ce repos de l'âme, de même que nous avons craint, enfants, la menace sourde et inexplicable. Tolkien, lui, a su nommer cet univers, et en faire une épopée passionnante, quête initiatique où l'errance humaine est regardée avec une tolérance rassurante.

Mais quels sont ces petits êtres rigolos et surprenants, ces "hobbits" ? D'où viennent ces accents folkloriques, ce langage essentiel, cette mélancolie onirique qui teinte l'esprit d'un brouillard étrange une fois le volume refermé ?

Tant de questions auxquelles, heureusement, Tolkien ne répond jamais tout à fait malgré les cartes, généalogies, lexiques et autres appendices passionnants que son imagination prolifique a fournis sur La Terre du Milieu.

MON AVIS : Je n'ai lu que le premier tome, c'était vraiment trop long à lire. Trop de détails inutiles, des chants qu'on finit par ne plus lire. Mais voilà l'histoire reste intéressante et donne envie de revoir les films. Parce que si j'ai eu un mauvais avis c'est à cause des mauvaises conditions dans lesquelles je l'ai vu. Mon personnage préféré reste Aragorn qui est très mystérieux et on ne sait pas s'il est gentil ou méchant jusqu'à l'arrivée de la lettre de Gandalf. Donc voilà, enivrant mais trop rempli. 
 
Le Seigneur Des Anneaux : ♥♥

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/2266154117.jpg

 

Mardi 13 septembre 2011 à 16:12

N'ayant pas trouvé de synopsis digne de ce nom, je publie cet article trouvé sur ce site : Cliquez ici.

Talons plats et tenue noire, Sylvia Jeanjacquot a teint ses cheveux mi-longs en blond pour se démarquer de la «belle Italienne» brune du gangster, comme la presse l’a surnommée. A 57 ans, cette dame à l’air sage, voyante à ses heures, avance à petits pas, s’accroche à la rampe des escaliers et s’agrippe au sac de Roméo. Elle a remplacé Fripouille, le caniche abricot tué le même jour que son homme, porte de Clignancourt à Paris par les flics de l’antigang. C’était le 2 novembre 1979, le jour de son anniversaire. Au lieu du rendez-vous à Marly-le-Roi (Yvelines) avec le décorateur de l’appartement que«Jacques» lui achetait «pour [la] mettre à l’abri», puis du dîner aux chandelles pour ses 28 ans, Sylvia Jeanjacquot a encaissé sept balles policières, a perdu son amoureux et son chien, son œil gauche et son os du poignet droit. Elle savait bien que l’alliance en diamants offerte lui «porterait malheur» car «je suis superstitieuse», mais avec «l’ennemi public», on ne discute pas. Elle n’a pas eu le temps de l’épouser, comme prévu, «en braquant le maire du VIIIe arrondissement, en jean et baskets pour courir».

Sylvia Jeanjacquot ne regrette rien de ces dix-huit mois de clandestinité passés aux côtés de Jacques Mesrine : «J’ai suivi l’homme que j’aimais jusqu’au bout.» Gardienne de sa mémoire, elle n’entend «pas le glorifier», mais son Mesrine ne correspond pas à ses yeux au personnage incarné par Vincent Cassel dans le diptyquede Jean-François Richet : «On nous fait passer pour deux loques humaines qui picolent et font l’amour tout le temps, et pour deux hystériques. Cassel est trop énorme. Jacques était massif, mais pas aussi gros. Ils le font fumer et se promener la bidoche à l’air. Or, dans la vie intime, l’ennemi public était pudique et portait un pyjama boutonné jusqu’en haut.» Elle ne supporte pas plus de se voir incarnée par Ludivine Sagnier : «Je ne suis pas cette petite chose fragile.» Elle en veut au producteur Thomas Langmann, qui lui a «proposé seulement 20 000 euros payables en deux ans» pour acheter les droits d’adaptation de son livre publié en 1988,l’Instinct de vie. En écho à l’Instinct de mort de son défunt braqueur. Elle a refusé, puis a exigé de visionner le film au nom du «respect de l’intimité de la vie privée».Elle ne mâche pas ses mots à l’égard de Charlie Bauer, dernier complice de Mesrine et conseiller technique sur le film : «Il était à la rue, à moitié clochard quand il a connu Jacques, deux mois avant sa mort. Contrairement à son personnage dans le film, Bauer était comme une carpette face à Jacques. Je l’ai vu baisser la tête et ne pas moufter.» Intarissable, Sylvia Jeanjacquot peste aussi contre les anciens flics ou voyous qui «salissent» Mesrine à l’instar de son ex-associé «Porte-Avions» : «Je serais un mec, je lui en collerais une. Jacques n’était pas un ange mais il était généreux et courageux.» En tant que dernière compagne de Mesrine, elle croit le connaître mieux que tout le monde.

Barmaid dans un bar à hôtesses de Pigalle, Sylvia Jeanjacquot n’avait «jamais entendu parler de Jacques Mesrine» lorsqu’elle l’a rencontré au comptoir en juin 1978, «en bleu de travail, casquette et salopette, cheveux rouquins et calvitie» . «Aucune fille ne voulait lui tenir compagnie. Il est resté au bar. J’ai discuté avec lui, je l’ai trouvé très galant et observateur.» La voilà séduite par ce «je ne sais quoi de Jean Gabin dans son accent gouailleur et parisien», selon ses mots dans l’Instinct de vie. Il revient tous les jours pendant un mois. Il s’appelle soi-disant Pierre et bosse dans le BTP. Un dimanche de juillet, il l’emmène sur sa «grosse moto Honda 750 dans un petit zoo» et essaie de savoir si elle a des doutes : «Tu suis les nouvelles ? As-tu entendu parler d’un évadé ?» Elle répond «vaguement, oui» mais ne sait rien, en fait. Il se prétend alors avocat : «Je faisais ça pour tester tes sentiments», explique-t-il. Elle sent bien qu’il y a un mystère derrière cet homme : «Tu n’as pas l’air d’un avocat non plus.»Il l’affranchit dans un petit hôtel : «Je suis Jacques Mesrine.» Elle, désolée : «Je ne vois pas qui c’est…» Il veut qu’elle soit de la cavale. Elle hésite. Il l’emmène dans sa planque passage Charles-Albert (XVIIIearrondissement), «un studio cracra, pourri» et lui montre «une pile de coupures de journaux. Lis ça, je veux que tu prennes conscience de ce que j’ai fait avant de te décider».Elle survole les articles : «Il m’a fait lire aussi l’Instinct de mort. Ça ne m’a pas plu. Je n’aimais pas ce personnage.»

Fille aînée de commerçants de Pavillon-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Sylvia Jeanjacquot n’est ni une sainte-nitouche ni une potiche. Après l’école qu’elle a quittée à 16 ans sans le brevet, elle a été vendeuse de sous-vêtements féminins jusqu’à 21 ans, puis a eu «un mode de vie un peu marginal», dit-elle pudiquement. Elle a été prostituée et casseuse aussi mais «ne veut pas parler de ces épisodes». Pas plus que de sa fille née en 1975 et élevée par ses parents. Elle dit juste : «Je ne débarque pas non plus quand je rencontre Jacques Mesrine. Venue du monde de la nuit, je connaissais les petits casseurs qui venaient fourguer manteaux de fourrure et bijoux volés aux filles du bar.» Elle a donc suivi Mesrine, alias «Bruno», dans sa fuite en Italie, au Maroc et à Londres, dans ses planques minables du XVIIIe à jouer au Mastermind, à dîner sur la table en formica des plats mijotés, à dormir sur un matelas en mousse et à regarder les infos télévisées«commentées par Jacques». Elle assure qu’elle n’a pas voulu jouer «à Bonnie and Clyde» avec «l’ennemi public». Elle l’a cependant accompagné jusque dans ses crimes - pas dans ses coups médiatiques -, mais le niera toujours, taiseuse comme une femme de truand : «J’ai été acquittée aux assises de complicité du kidnapping du milliardaire et relaxé de dix chefs d’inculpation, comme recel de malfaiteurs, détention d’armes, de faux papiers…» Elle a du cran. Elle n’a «jamais eu peur avec lui».«C’est le seul homme que je n’ai pas eu envie de quitter, mais on me l’a tué», dit-elle, émue.

Le «Jacques» qu’elle a connu était «charmant, attentionné, délicat». «Je ne l’ai jamais vu méchant, mais je l’ai vu commencer à s’énerver. Une fois, il a voulu balancer des grenades au Parisien à cause d’un article qui disait du mal de lui. J’essayais de le calmer. On est allé à pied la nuit du XVIIIe à Saint-Ouen [Seine-Saint-Denis, ndlr] et devant les locaux du journal, je lui ai dit qu’il n’allait quand même pas tuer un pauvre gardien. Il m’a écoutée.» Mesrine ne se séparait jamais de ces deux grenades qui ont été retrouvées sur le sol de sa BMW le jour où les flics l’ont abattu, dont l’une dégoupillée. «Jacques jouait avec sa grenade à la maison, il faisait mumuse, mais à force de la tripoter, la capsule s’est décrochée. Comme on les trimballait tout le temps, on a mis un élastique autour pour qu’elle ne nous pète pas au nez.» Selon elle, Mesrine préparait sa retraite en Italie et abandonnait même «la seconde remise de rançon de Pépé [le milliardaire] prévue le 21 novembre 1979». «Il en avait marre d’être l’ennemi public.»

Depuis, Sylvia Jeanjacquot a travaillé comme libraire, vendeuse. Elle tire les tarots pour ses amies, veut monter un cabinet de voyante. En couple depuis vingt ans avec un entrepreneur du bâtiment, elle apporte de temps en temps une plante à Mesrine sur sa tombe à Clichy (Hauts-de-Seine). Pas le jour de sa mort, à cause des photographes.

MON AVIS : J'ai beaucoup apprécié ce témoignage. Ca humanise vraiment Jacques Mesrine et ça sort des grands clichés des bandits. Je me suis laissée prendre au jeu. Je me suis mise à imaginer les perruques, etc.... Le jeu de cache cache avec la police. La pauvre Sylvia qui subit un peu tout ça juste parce qu'elle est tombée amoureuse. Par contre faut qu'on m'explique... ce livre et le film "sans armes, ni haine, ni violence" n'ont rien à voir donc ... J'ai nettement préféré le livre bien sûr ! 

INSTINCT DE VIE : ♥♥♥

http://nessiecullen.cowblog.fr/images/C/180.jpg

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast