Vendredi 10 juillet 2015 à 21:57

Coucou tout le monde, je prends cinq minutes pour te parler de mes lectures du moment. J'ai dit l'autre jour à ma belle-mère que j'adorais les biographies (faudra que je vous raconte Gérard Depardieu et les autres...) et elle m'a sorti toute sa collection de livres de Patrick Sébastien. J'avoue que je partais avec un à priori très négatif. Je ne regarde pas ses émissions car je n'aime pas forcément les trucs de cirque et tout ça, je préfère Fort Boyard par exemple... Et il est vrai qu'on se fait une image de lui par le regard des autres... Bref, j'ai tout de même lu les premières pages de "Tu m'appelles en arrivant" qui raconte la mort de sa mère et l'histoire de sa complicité avec elle. J'ai ensuite continué avec "Comme un poisson dans l'herbe" qui est un hymne aux gens "d'en bas". Et là, j'attaque "Les joyeux guérissent toujours". Voilà mon avis : 


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 Quatrième de couverture : Ce livre est le récit au jour le jour d'une mort programmée. C'est l'histoire d'un lien unique entre un fils au destin hors du commun et une mère au caractère exceptionnellement fort. Écrit à l'instant et à l'instinct, c'est également un témoignage de société brutal et sans concession. C'est surtout la peinture de cinquante-cinq ans de complicité passionnelle qui mèneront à une fin bouleversante. Des dizaines de souvenirs drôles ou touchants, légers ou pesants, mais toujours hors normes. Des morceaux de vie semblant extraits d'un roman populaire, et pourtant bien réels. Un va-et-vient continu entre le futile et l'infiniment grave. Deux trajectoires étonnamment fusionnelles. Les confessions sans réserve d'un homme public. Des secrets inavoués. Un suspense tragique. Un dénouement qui pose toutes les questions des terribles choix ultimes en cas d'inéluctable. Mais aussi, l'ombre du mystique, de l'irréel, de l'inexplicable. C'est l'histoire de deux traces de pas jumelles sur un chemin de vie qui, au final, ne laisseront qu'une seule empreinte : celle de l'amour absolu.

Mon avis : Je suis vraiment abasourdie par cet homme. Il est conscient de la vision que l'on peut avoir de lui, la vision qu'il tente de donner sur lui au premier abord - pour sa survie. C'est déjà quelque chose que j'ai vraiment admiré. Et il est honnête sur ce qu'il dit, quitte à être vulgaire et ne pas prendre de gants. Et là il a gagné mon estime. Je ne changerai pas pour autant, je ne regarderai pas ses émissions. Mais j'ai découvert un homme qui avait souffert, et qui essaye de s'en sortir dans la vie. En restant droit. En tout cas, on rentre dans son intimité, et on découvre l'homme qu'il est vraiment. On pourrait le croire heureux, profitant des atouts de sa situation, ne se préoccupant pas de son prochain.
 Et c'est tout le contraire. Vulgaire, "pervers", mais droit, honnête. Un bandit gentleman.... Alors, comme il dit, c'est pas un grand prix de littérature, mais c'est un énorme divertissement, avec une plongée dans la vie, la vraie, la dure.

TU M'APPELLES EN ARRIVANT : ♥♥♥♥

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Quatrième de couverture : Juillet 2012. Premier mois.

Aux premiers instants de la grossesse, il faut situer l'environnement général et le cadre particulier. Le paysage dans lequel va se faire la gestation et l'état d'esprit dans lequel se trouve le géniteur. Le grain de la toile et l'humeur du peintre. Pour matérialiser les couleurs du placenta dans lequel l'enfant-livre va prendre vie.

Il sera donc rose et noir.

Parce qu'Hollande est président.

Et que mon papa est mort.

Tellement improbable lorsqu'il y a un an j'ai posé le mot «fin» au bout du dernier livre Les Joyeux guérissent toujours. Sarkozy est parti et mon papa aussi. Une défaite et un aller simple. Une élimination et un retour à l'envoyeur. Et ce putain de temps qui arrache, bouleverse et reconstruit. Et qui manquera à l'appel l'été 2013 quand tu me liras ? Chez moi... Chez toi...

Hollande est président.

Et mon papa est mort.

L'eau a coulé sous les ponts. Sur les ponts aussi. De crues en tempêtes. Du mauvais temps qu'il fait au peu de temps qu'il reste, j'ai vieilli un peu. Quelques rides et du fer. La cuirasse renforcée. Mais la fleur aux dents quand même. Et le sourire aux lèvres obligatoire pour supporter l'insupportable. La décadanse, comme disait mon pote Gainsbourg. Le monde qui valse à l'envers. Les riches de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres. Le Net de plus en plus flou. De plus en plus fou. Impitoyable et sodomite, puisque aucun d'entre nous n'est à l'abri de se faire «buzzer». Et puis, ça y est, la société de consommation nous a totalement consommés. Sans oublier les bavures, les banlieues, les faillites, les délocalisations, les élections, les sélections, les agressions, les dangers, les risques, le probable, le presque sûr, enfin tout ce que ton journal télévisé du soir te matraque pour être bien sûr que ta nuit sera pleine de cauchemars.

Et aussi, d'écrans plats en salons où l'on cause, tu peux y ajouter la dictature des palabres. Tout le monde s'exprime sur tout. Chacun sa partition de certitudes, de critiques et, le plus souvent, de lieux communs. Une cacophonie orchestrée par une nouvelle race de tribuns : les «donneurs d'avis» professionnels. Omniprésents dans tous les médias, ils accusent, affirment, éreintent. Trop incompétents pour être ministres, trop incultes pour être professeurs, ils assènent leur vérité avec une suffisance de coq. Montés sur leurs ego, ils se disputent la place de prince de la basse-cour. Le sommet du tas de fumier. Cacaphonie, donc !

MON AVIS : Alors là, on voit un homme qui écrit magnifiquement bien. Je me suis un peu demandé le but du livre. Autant, pour le premier, c'est pour parler de sa mère. Autant, là c'est plus flou. Mais on entre encore plus dans sa vie. J'apprends des choses que je n'aurais pas cru ... Là je découvre des poèmes, des inventions. Et surtout, son crédo "Comme des poissons dans l'herbe". Et le fait qu'il ne fait pas non plus toujours jugé sur les apparences. Mais suivre son coeur. Rester imprégné dans ses valeurs... De belles leçons de vie à chaque fois. Vivement la suite !

COMME DES POISSONS DANS L'HERBE : ♥♥♥♥

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