Lundi 11 janvier 2010 à 21:04

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Quatrième de couverture : Un accident domestique et c'est le drame : l'amnésie. Quelques jours d'hôpital, mais le retour du mari à la maison annonce de difficiles situations. Lorsque la femme raconte à son homme ses habitudes, son genre de vie, y a-t-il duperie, ou tout n'est-il que vérité? Est-ce qu'elle n'essaierait pas de se recréer un mari avec toutes les options dont elle rêve, pour mieux refaire son couple? Et si lui n'était pas aussi amnésique qu'il veut bien le faire croire à sa femme? Et si l'un des deux faisait croire à l'autre qu'il avait tenté de le tuer?


« Voilà la vie conjugale, une association de tueurs qui s'en prennent aux autres avant de s'en prendre à eux, un long chemin vers la mort qui laisse des cadavres sur la route. Lorsque vous voyez une femme et un homme devant le maire, demandez-vous lequel des deux sera l'assassin. »

MON AVIS : Un livre assez ... troublant. Un peu fou, sans queue ni tête... Mais qui se laisse agréablement lire. Je l'ai fini en deux jours. Un petit livre qui nous fait à ce qu'est l'amour ? Pourquoi les gens divorcent ? Etc .. et au final, on est troublé par le dialogue. Du début à la fin, on se demande qui ment à qui, s'ils s'aiment, s'ils se détestent.. qui a essayé de tuer l'autre.. etc, et toutes ces questions n'ont qu'une seule réponse : Ils s'aiment. Un livre divertissant à mes yeux.

Mardi 12 janvier 2010 à 15:34

Les victimes sont des jeunes filles naïves, un peu <<fleur bleue>> comme je l'étais. Des filles qui tombent terriblement amoureuses d'un petit caïd, comme le fut Jaïd, et qui se retrouvent, à cause de cela, avec une réputation de <<fille facile>>, de <<fille à cave>>. Dans les cités ou dans les quartiers chauds, le machisme traditionnel de la maison est descendu dans la rue. C'est devenu la loi de la cité. Les garçons et les filles ne se mélangent pas. Les amitiés, les flirts existent difficilement. D'un côté les garçons passent leur journée, désoeuvrés, à <<tenir les murs>> comme on dit chez nous. Ca commère, ça rigole, ça chambre en bas de la cité.
Quand aux filles, il y en a deux sortes : les filles <<bien>> et les <<taspés>>. Les filles <<bien>> sont à la maison, font le ménage, s'occupent de leurs frères et soeurs et ne sortent que pour aller à l'école. On les respecte parce que <<grand frère>> ou parce que <<sort pas>>. Ces filles ne peuvent s'émanciper que par le savoir, la fuite ou le mensonge. Et puis, il y a les autres : celles qui traînent dehors comme les garçons, les p'tites cailleras. Celles qui, comme moi, bravent les interdits parce qu'elles se maquillent, vont en boîte et fument. Il n'y a là rien de répréhensible, mais c'est suffisant pour faire une réputation de <<fille facile>>, de <<fille à cave>>, de <<petite salope>>.


Extrait de "Dans l'enfer des tournantes" de Samira Bellil. Chapitre 4 : Filles à cave

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Mardi 12 janvier 2010 à 22:22

LISA. On ne peut pas fausser compagnie à son destin. (Un temps). Tu es mon destin. (Avec douceur).  Nous ne nous appartiendrons jamais physiquement, mais nous nous appartenons mentalement. Tu es tombé au fond de moi, je suis tombée au fond de toi, nous sommes captifs. Même lorsque tu n'es pas mon homme dans ma chair, tu es mon homme dans mes souvenirs, dans mes rêves, dans mes espoirs. C'est là que tu me tiens. Nous pouvons peut-être nous séparer, nous ne pouvons plus nous quitter. Tous ces jours où tu étais absent, absent d'ici, absent de toi-même, je continuais à t'adresser toutes mes pensées, je te faisais partager mes humeurs. Qu'est-ce que c'est, aimer un homme d'amour ? C'est l'aimer malgré soi, malgré lui, envers et contre tout. C'est l'aimer d'une façon qui ne dépend plus de personne. J'aime tes désirs et même tes aversions, j'aime le mal que tu m'infliges, un mal qui ne me fait pas mal, un mal que j'oublie tout de suite, un mal sans traces. Aimer, c'est cette endurance-là, celle qui permet de passer à travers tous les états, de la souffrance à la joie, avec la même intensité. Je t'aimais avant que tu veuilles me tuer. Je t'aime toujours après. Mon amour pour toi, c'est un noyau, une nébuleuse au fond de mon esprit, quelque chose que je ne peux plus atteindre ni changer. Une part de toi est en moi. Même si tu partais, cette part resterait. J'ai une forme de toi en moi. Je suis ton empreinte, tu es la mienne, aucun de nous deux ne peux plus exister séparément.

Extrait de "Petits crimes conjugaux"

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Mardi 12 janvier 2010 à 22:47

LISA. La vie est vraiment rosse.
GILLES. La vie n'en fait qu'à sa tête.
Elle passe devant lui et le regarde.
LISA. Quell genre d'homme êtes-vous ?
GILLES. Le vôtre ?
LISA. Je vous le confirme. Chaque phrase me coûte une suée dans les reins, j'ai l'impression d'avoir le cerveau engourdi, tous les symptômes d'un malaise qu'on appelle l'attirance irrésistible.
GILLES. Désolé, je n'ai pas de remède.
LISA. Vous êtes le remède.
Ils se sourient.
GILLES. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans votre vie ?
LISA. En ce moment, il y a toi.

Extrait de Petits crimes conjugaux.

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Mercredi 13 janvier 2010 à 17:27

<<Avant tout, je vous remercie, madame la présidente, de me donner la parole. J'ai tout à fait conscience qu'aujourd'hui, il n'est pas question de refaire un procès. J'avais quatorze ans quand les faits sont arrivés, j'en ai vingt-sept aujourd'hui. Ces treizes années ont été longues et douloureuses. J'ai entamé une psychothérapie depuis trois ans pour essayer de me libérer de mon passé et d'être un peu heureuse. Je pense être sur la bonne voie. J'ai envie d'oublier tout cela et de recommencer une nouvelle vie. Je vous prie de m'excuser pour mes larmes, mais je suis bouleversée d'être ici. Aujourd'hui, je fais des tas de projets dont celui, notamment, de passer un diplôme d'animatrice. J'aimerais animer un atelier artistique. J'ai plein d'autres projets que j'aimerais mener à terme. J'espère que vous compréhension me soutiendra. Encore une fois, je vous remercie beaucoup de m'avoir donné la parole.>>

Extrait de dans l'enfer des tournantes de Samira Bellil. Chapitre 23 <<Avant tout, je vous remercie, madame la présidente...>>

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Dimanche 24 janvier 2010 à 19:43

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Quatrième de couverture
: « Cher monsieur Balsan,
Je n'écris jamais car, si j'ai de l'orthographe, je n'ai pas de poésie. Or, il me faudrait beaucoup de poésie pour vous raconter l'importance que vous avez pour moi. En fait, je vous dois la vie. Sans vous, je me serais tuée vingt fois.
Odette »

La vie a tout offert à l'écrivain Balthazar Balsan et rien à Odette Toulemonde. Pourtant, c'est elle qui est heureuse. Lui pas. Leur rencontre fortuite va bouleverser leurs existences. Huit récits, huit femmes, huit histoires d'amour. De la petite vendeuse à la milliardaire implacable, de la trentenaire désabusée à une mystérieuse princesse aux pieds nus en passant par des maris ambigus, des amants lâches et des mères en mal de filles, c'est une galerie de personnages inoubliables qu'Eric-Emmanuel Schmitt poursuit avec tendresse dans leur quête du bonheur.


MON AVIS : J'ai trouvé que c'était un livre tout à fait sympathique à lire ! Il s'agit donc un roman où se trouve exposée 8 petites histoires :

Wanda Winnipeg
C'est un beau jour de pluie
L'intruse
Le faux
Tout pour être heureuse
La princesse aux pieds nus
Odette Toulemonde
Le plus beau livre du monde

Toutes ces histoires sont aussi surprenantes les unes que les autres. On se demande bien où il veut en venir parfois ! Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est qu'il s'agisse en réalité de plein de petites nouvelles. En un soir elles sont facilement lues, c'est parfait pour ceux qui n'ont pas le temps de lire. Ma petite histoire préférée est celle de La princesse aux pieds nus, je l'ai trouvé facile à comprendre, intéressante, touchante... Odette Toulemonde aussi était une histoire intéressante et les dialogues étaient magnifiques. L'intruse et Tout pour être heureuse sont quand même tirées par les cheveux. Bref, lisez ce petit bouquin si vous n'aimez pas les longs romans ou si vous n'avez tout simplement pas le temps !

Jeudi 4 février 2010 à 22:15

J'ai trouvé ce livre dans la bibliothèque de mon village, j'ai tout de suite été emballée par cette lecture !
 

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Quatrième de couverture : Coraline
est une petite fille qui vient d'emménager avec ses parents dans une immense maison composée de plusieurs appartements. Toujours débordés par le travail, les parents n'ont jamais le temps de s'occuper de leur fille. En explorant la maison, Coraline découvre l'existence d'une porte conduisant à un monde parallèle, exacte réplique de sa propre vie, mais dans une version cependant nettement plus intrigante et intéressante.


MON AVIS : Et bien, j'ai très rapidement dévoré le livre, mais malheureusement j'avais les images du film qui me revenait en tête. Je dis malheureusement parce que beaucoup de passages sont différents entre le livre et le film. Et donc, il y a une sorte de déception qui vient s'installer. Alors que c'est un livre vraiment sympathique, qui se lit très bien et qui nous emporte facilement dans l'Autre monde. J'ai beaucoup aimé les chansons qu'ils ont dans le livre. C'était vraiment dommage que Whyborn ne soit pas présent dans le livre. Tout comme l'histoire avec la poupée qui montre à l'Autre mère ce que fait Coraline ! Sinon, la trame principale du film était là (en même temps, le film est adapté du roman....). J'ai quand même beaucoup apprécié ce petit roman, et je pense qu'il serait une très bonne histoire pour endormir les enfants, chaque soir un chapitre. Ca donnerait envie aux enfants d'explorer un Autre monde dans leurs rêves.

Vendredi 5 février 2010 à 11:25

C'est le troisième livre d'Eric Emmanuel Schmitt que je vous présente, mais c'est tout de même un auteur que j'apprécie.
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Quatrième de couverture : Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.


MON AVIS : Je ne sais même pas décrire ce livre. Eric Emmanuel Schmitt écrit parfois des histoires qui n'ont un peu ni queue ni tête, mais celle là était fabuleuse. Je dirais même que c'est le livre que j'ai préféré de cet auteur. Il a mis tellement de choses dans ce livre, toutes nos questions sont dans ce livre "Qu'est ce que la vie ?", "Qu'est ce que la mort ?", "Qu'est ce que la maladie ?", "Est-ce que Dieu existe ?". Et tout ça est vu par les yeux innocents d'un enfant. Je dirais que c'est une belle leçon de vie. Pourquoi mentir aux enfants qui vont mourir ? Pourquoi ne pas les préparer, leur expliquer de ne pas avoir peur ? Pourquoi ne pas leur faire profiter de leurs derniers jours sur Terre ? J'ai beaucoup aimé l'idée que chaque soir, Oscar prenait 10 ans. Je ne sais pas ce que ça donne en film, mais j'ai vraiment beaucoup aimé le livre !

Mardi 16 février 2010 à 19:57

J'ai trouvé le premier tome d'Arthur et les Minimoys en livre et je dois dire que c'est plutôt sympa ! J'espère trouver la suite !
 

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Quatrième de couverture : Un méchant promoteur rêve de saisir la belle maison de sa grand-mère dans laquelle il passe ses vacances.
Pas question de compter sur ses parents qui l'ont déposé là sans ménagement.  Pas question non plus d'attendre son grand-père, disparu mystérieusement il y a maintenant quatre ans.  Et puis, comble de malchance, Arthur n'a que dix ans... Peut-être pourra-t-il compter sur Alfred, son gros chien plus affectueux qu'intelligent ? A moins que, dans la vieille bibliothèque du grand-père, un grimoire ne lui permette de passer « de l'autre côté », au pays des minimoys...


MON AVIS  : J'ai vraiment eu du mal quand même avec le début. C'est exactement pareil que le film pourtant, tout comme la plupart des passages jusqu'à la fin. Mais, je sais pas, je trouve que l'action est longue à se mettre en place. Donc au final, on arrive à la fin du roman, il s'est presque rien passé et comme je sais pas si je vais pouvoir lire la suite j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps.... Au moins dans le film, il y a une vraie fin. Par contre, oui, si on prend ce livre comme le début de l'aventure et qu'on sait qu'on va avoir la suite, c'est plutôt bien fait. La fin est bien nette et précise et laisse plusieurs possibilités. Bon malgré tout, j'ai préféré le film, donc le livre m'a un peu déçue.

Dimanche 28 février 2010 à 17:05

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Quatrième de couverture : Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s'étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ? Et si c'était vrai ? S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend ?

MON AVIS : J'ai trouvé ce livre très touchant, tout les mots ont été choisi pour rendre compte de l'émotion. Parfois c'était assez dur de suivre pour moi, puisque je lisais assez lentement, je lisais assez rarement au départ du livre, donc pour me retrouver je m'étais un peu de temps. Je trouve que malgré tout Arthur accepte assez rapidement qu'un "fantôme" soit chez lui, et il en tombe très vite amoureux. J'aime beaucoup le passage avec la maman d'Arthur, d'ailleurs ça me faisait beaucoup penser à Arthur et les Minimoys, je sais pas pourquoi. Enfin, c'est quand même un livre plutôt dingue, j'imagine vraiment deux gars voler un corps pour ces raisons-là et ça me parait fou. Je sais que j'avais vu le film, et si je retrouve ce maudit DVD je serais très heureuse de revoir comment ce livre a été adapté, parce qu'il mérite vraiment d'être adapté.

"Ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre, impossible à admettre, mais si vous voulez bien écouter notre histoire, si vous voulez bien me faire confiance, alors peut-être que vous finirez par me croire et c'est très important car vous êtes, sans le savoir, la seule personne au monde avec qui je puisse partager ce secret."

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